Nov 08, 2016 admin_asara Nos Rapaces, Rapaces diurnes 0
Aigle de Bonelli (Aquila fasciata)
Un Aigle de Bonelli à Ifran Al Atlas
L’Aigle de Bonelli (Aquila fasciata, anciennement Hieraaetus fasciatus) est une espèce méditerranéenne et asiatique d’oiseaux de la famille des Accipitridae.
Plus petit que l’Aigle royal et pouvant être confondu avec le Circaète Jean-le-blanc ou la Bondrée apivore, l’Aigle de Bonelli mesure de 60 à 70 cm, a une envergure de 150 à 170 cm et pèse entre 1 500 et 2 000 grammes. Au niveau de son plumage, une tache blanche caractéristique qui grandit avec l’âge orne son dos et il présente un fort contraste entre ses ailes sombres et le reste du corps, blanc. Les jeunes ont, quant à eux, une couleur roussâtre et ne revêtent leur plumage adulte que vers 3 à 4 ans.
Il se rencontre autour de la Méditerranée, ainsi qu’en Asie, depuis le Proche et le Moyen-Orient et jusqu’en Chine méridionale. La France représente sa limite nord de répartition mondiale où il suit la limite de répartition de l’olivier. On le trouve dans trois régions françaises (Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur) où il occupe les habitats de garrigues, les escarpements rocheux mais aussi les vallées et plaines cultivées (vignes, etc.)
Ailleurs dans le monde, il niche dans les régions montagneuses rocheuses à faible altitude et peut par contre se rencontrer en plaine ou dans des zones marécageuses en hiver.
Cette espèce a été découverte en 1815 par Franco Andrea Bonelli (1784-1830), grand ornithologue italien. Elle lui a été dédiée par Louis Vieillot (1748-1831) en 1822. Des traces fossiles attestent cependant sa présence dans les falaises calcaires du sud de la France depuis 200 000 ans. L’Aigle de Bonelli est considéré comme une espèce relique.
D’après Alan P. Peterson, cette espèce est constituée des deux sous-espèces suivantes :
L’Aigle de Bonelli est en déclin depuis 50 ans sur toute son aire de répartition (Inde, Chine, Moyen-Orient, Maghreb et sud de l’Europe) et c’est l’une des espèces de rapaces les plus menacées de France : seuls 30 couples sont recensés sur le pourtour méditerranéen français en 2010.
Si les données historiques font état de près de 80 couples en 1960, ses effectifs ont ensuite rapidement chuté au cours du XXe siècle pour atteindre le nombre minimal de 23 couples en 2002 puis 30 couples en 2012.
Cette espèce semble notamment nécessiter des sites de reproduction spécifiques (falaises à replats ou cavités, en dessous de 700 m d’altitude) et des aires de chasse au couvert végétal plutôt ouvert et comprenant une mosaïque d’habitats convenant à ses proies.
Il reste très menacé en France. Selon les études faites sur l’espèce depuis 40 ans, les raisons sont :
Dans le cadre des plans de restauration, de 1999 à 2012, l’Aigle de Bonelli a fait l’objet de deux premiers plans d’actions dans le cadre de la politique du Ministère chargé de l’environnement sous la coordination de la Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon. Ils ont été animés par un collectif d’associations naturalistes et de représentants du monde de la chasse et des collectivités territoriales, et ont permis de renforcer la conservation de cette espèce fragile au travers de nombreuses actions telles que la surveillance des couples reproducteurs, la réouverture de garrigues qui s’embroussaillaient avec l’aide des sociétés de chasse, la sensibilisation des différents acteurs et du grand public aux menaces pesant sur cette espèce, l’étude de la dynamique de la population au travers de programmes de baguage et du suivi de plusieurs oiseaux par télémétrie, etc.
En 2013, un nouveau Plan national d’actions (de 10 ans – 2014-2023) a été validé en commission du CNPN le 11 septembre 2013. Il intègre les connaissances issues de « près de 40 ans de suivis (…) et plus de 20 ans de baguage systématique des poussins » qui ont permis de mieux connaître les besoins fondamentaux de l’espèce et les facteurs influençant son évolution. Ce plan comprend 7 objectifs, déclinés en 27 actions :
Le 20 mars 2014, la cour d’appel de Marseille a rendu un arrêt (req. n° 12MA02908) jurisprudentiel faisant prévaloir la protection de l’espèce face à un projet éolien, marquant et actant un intérêt particulièrement fort quant à la conservation de l’espèce.
Source Wikipedia
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